Wednesday 28 March 2018

Tauranga


Time to leave Rotorua and its smell, I am going to miss it. Facing a problem though, I have only 10 days left in NZ and there are still a high amount of places I want to visit, dispersed around the North Island. Also, there are 9 great walks in the country and I have made only 2 of them. Since one is located near Gisborne (North east of the island), around the lake Waikaremoana, I am considering going there. Unfortunately, I really want to see the Coromandel and the bay of Islands, those 2 places are located on the North West, the distance is therefore not insignificant. On top of it, the Waikaremoana walk takes 4 days and it is not a loop. Same than the Heaphey track, at the end of the track you are stuck and need to pay for a shuttle service, which is crazy expensive. So it is with big pain and regret (exaggerating a little… or not? :)), that I decide I don’t have time for the East coast and have to skip the walk. Hiking times are over, not a great feeling…

After all these difficult considerations and calculations, I decide to stop in Tauranga before visiting the Coromandel. Tauranga is located on the North-West Corner of the Bay of Plenty. With a population of nearly 140 000 people, it is the most populous city of Bay of Plenty. Settled by the Maoris in the 13th century, it was constituted as a city in 1963. Today, it is an important center for business, international trade and other activities. Its port is the largest of the country in term of export tonnage and efficiency.

I had to walk a long time outside Rotorua before finding a good spot for hitchhiking. It is always the difficulty while hitchhiking: finding a good spot, safe and where cars can stop. Anyway. After a while, a couple stops and drives me to the backpackers I had noticed previously: Apple Tree Backpackers.  I am not sure I recommend this one, the manager is very friendly but it is a factory. Also, the prices are not accurate on the website and very expensive (eg. 25NZD per night for tent site…). I was lucky because of renovation, they put me on a private room for the price of a tent site, but in general, I think it is very expensive. And a bit outside of downtown.

Upon arrival, I knew I did not want to stay in this city. I just stayed one night and escaped on the next morning. The city is way to industrial for me and not very interesting. The only nice place - that I don’t regret having visited - is the Mount Maunganui, located a few kilometers away from the city. Mount Monganui was independant from Tauranga city until the completion of the Tauranga Harbour Bridge in 1988.

The manager of the Backpackers drove me to the Mount, which is closed to 2 beautiful and popular beaches. Concretely, it is just a Mount offering a nice walk and a nice view over the city and the sea. The nature on the Mount - or I should rather say a hill, it is not very high- is very beautiful and there are plenty of NZ pigeons and Tuis, this beautiful blue bird making one of the funniest noises ever… The birds are not very shy there, so it is nice to be surrounded by them. Also the fantails are everywhere, I did not see them during a long time and they are still my favorites. I miss them so much!!!
After a big walk all around the hill and on top of it, I decided I did not walk enough and wanted more (I became a bit addictive). So I walked back the few kilometers between Mount Manganui and the backpackers place. That was a bit too much and I arrived exhausted and sore, but happy. On the next morning, I decided to leave since there is not much in Tauranga really. I would recommend the Mount Maunganui, but not necessary for a long time. Of course, each experience is individual.

***FRANCAIS***

Il est temps de quitter Rotorua et son odeur d’oeuf pourri. Limite l’odeur va me manquer, mais bon…. Il parait que les Français puent. D'après des amis latinos, les Français ne prennent jamais de douche. Bref, je m'égare. Quoi qu’il en soit, je fais face à une situation épineuse et douloureuse. Il ne me reste plus que 10 jours dans le pays et il y a encore tout plein d’endroits à visiter, dispersés un peu partout sur l'île du Nord. En plus, le pays offre 9 ‘Great Walks’ et je n’en ai fait que 2. Et comme l’une d’entre elles est située du coté de Gisborne (nord-Est de l'île), autour du lac Waikaremoana, j’envisage de m’y rendre. Malheureusement, je ne veux pas louper le Coromandel et la région de Bay of Islands, lesquels se trouvent au nord-ouest de l'île. La distance n’est pas négligeable. Qui plus est, la randonnée du lac Waikaremoana prend au moins 4 jours et ne constitue pas une boucle. En gros, c’est le même problème qu’avec la randonnée du Heaphey Track que j’avais envisagé de faire: une fois la rando finie, on se retrouve coincé à plusieurs dizaines de kilomètres du point de départ, et l’on est obligé de faire appel à des services de navettes payantes qui coûtent un bras. Comptez plusieurs bras avant votre départ chez les kiwis :)
Au bout du compte, c’est avec douleur et regret (j'exagère à peine) que je renonce à faire la rando du lac Waikaremoana. Le temps des grandes randos est finie et le sentiment engendré est pas super agréable…

Ainsi donc, après toutes ses considérations et ces savants calculs (ou pas), je décide de m'arrêter à Tauranga avant de continuer vers le Coromandel. Tauranga est situé au nord-ouest de la region Bay of Plenty. Avec une population avoisinant les 140 000 habitants, c’est la ville la plus peuplée de la région et une des villes les plus importantes du pays. Colonisé par les Maoris au 13e siècle, elle prend le statut de ville en 1963. Aujourd’hui c’est un pôle important d’affaires et de commerce international, ainsi que d’autres activités.

En sortant de Rotorua, j’ai dû marcher un moment pour trouver un endroit correct pour faire du stop. Mine de rien, c’est tout un art de trouver le spot idéal, pas dangereux et avec suffisamment d’espace pour permettre aux voitures de s'arrêter. Enfin bref. Après un bon moment - tout est relatif- je suis ramassée par un couple kiwi très gentil qui me dépose directement à l’auberge de Backpackers que j’avais repéré en ligne: Apple Tree Backpackers. Pas sûre de recommander celui-la pour le coup. La manager est super cool mais c’est un peu l’usine. En plus, les prix affichés sur le site ne correspondent pas forcément aux prix réels, et ils sont très chers (25NZD la nuit pour planter sa tente). Méchant coup de bol, il y avait des travaux de rénovation, du coup j’ai eu une chambre individuelle pour le prix d’une nuit en tente. Mais de façon générale, je ne suis pas fan, c’est cher et un peu loin du centre.

Dès mon arrivée, j’ai senti que je n’allais pas m'éterniser. Je suis restée une nuit et je suis partie fissa dès le lendemain matin, car je n’ai pas accroché du tout avec cette ville et les vibrations qu’elle dégageait. Le seul endroit sympa -que je ne regrette pas d’avoir visité- est le mont Maunganui, situé à quelques kilomètres de Tauranga. L’endroit était indépendant de la ville de Tauranga, mais a été rattaché lors de l'achèvement du Tauranga Harbour Bridge (deux ponts qui relient les deux endroits), en 1988.

La gérante du Backpackers fut très gentille de me conduire au Mont Maunganui, lequel se trouve à côté de deux belles plages plutôt touristiques. Concrètement, il y a juste une balade à faire sur place pour profiter d’une jolie vue sur la ville et sur le large. Sur le mont lui-même -plutôt une colline car ce n’est franchement pas haut du tout ! - la nature y est vraiment sympa et il y a abondance d’oiseaux: pigeons NZ, Tui (ce bel oiseau bleu au cri super rigolo) etc. Ils sont partout et pas farouches du tout, du coup on se balade avec eux. Et bien sûr, j’ai revu mon oiseau préféré, le numéro un dans mon cœur: monsieur le Fantail. Celui-là me manque comme c’est pas permis !!!!

Par contre; pas l'ombre d'une sandfly, ces méchantes bestioles dont les piqûres démangent de malade. Je n'en ai pas vu une seule depuis mon arrivée sur l'île du Nord, et franchement, elles ne me manquent pas, mais alors pas du tout.
Après une bonne marche autour de la colline et puis à son sommet, j’estimais ne pas avoir suffisamment marché et j’ai décidé de pousser la chansonnette (je deviens accroc) en parcourant les quelques kilomètres qui me séparaient de l’auberge à pied. Bon c'était un peu violent au final et je suis rentrée épuisée et courbaturée, mais de bonne humeur :) Le lendemain, je mettais les voiles car il n’y avait rien d’autre à voir sur place. Je recommande un bref arrêt à Tauranga pour le Mont Maunganui, mais sans plus. Bien sûr, chaque expérience est unique…
































Thursday 22 March 2018

Rotorua







No doubt about the next stop where I want to go: Rotorua! It is a must, something I always wanted to see from my arrival in NZ. Why? Because it is a place of important geo-activity. Rotorua ia city of around 60 000 people, located on the southern shores of the lake of the same name, in the Bay of Plenty Region, in the North Island, 230km away from Auckland. It is an important destination for tourists, due as mentioned before to the important geothermal activity, geysers and hot pools.
Rotorua is a maori name, with Roto as lake and rua as second, so literally the “second lake”.

I was once again very lucky to get there, I got picked-up in Taupo within 2 minutes, I did not even have time to drop my luggage. The driver was a kiwi punk driving a destroyed punk car and running a kind of punk business - kidding,  he was a laser game manager in Taupo, going to Hamilton but offering to make a detour to drop me directly in Rotorua. No need to introduce the kiwi kindness anymore, especially at that stage.
Upon arrival, the first thing you notice is the smell. As people there used to say: “You smell Rotorua before seeing it”. It is due to the sulfur from the place, it smells sometimes like chocolate, sometimes (when you are less lucky) like a rubbish egg… Interesting olfactory experience.
I stayed at Rotorua Central Backpackers, such a lovely place that I extended my stay a little, despite the fact that I was running out of time. The manager is adorable, the price cheap and the facilities simply amazing, it gives the feeling to be like at home. Also, there are no bunk beds, even in dorm! I definitely recommend.

The first day, I walked to the Kuirau Park, where I had an amazing time. Geysers and hot pools are literally everywhere, so many that you barely can see them all. The highlight was definitely the small lake Kuirau inside the park, its water is so hot that it gives the impression that the lake is burning. According to the Maori legend, a beautiful young lady named Kuirau used to swim in this lake. The lake belonged to her, but a large Taniwha used to live in the lake. One morning, Taniwha seized Kuirau, who died and was never seen again. The Gods were so angry that they made the lake boil. 
No need to say that it is impossible (as well as forbidden) to go swimming there. Same with the hot pools, it is way too hot… But this park is a great illustration of the geothermal activity which rules our planet. Simply fascinating.

On the second day, I walked around the Rotorua Lake and on the heritage trail, where I could enjoy some more spots of interesting geothermal activity along the way. I met a local kiwi, originally from the Netherlands who showed me around. It has been a long walk of around 4km (as far as I remember), where I got attacked (twice) by seagulls. Indeed, the track is going through a natural reserve of birds, where many species have their nests, including seagulls. Those became very aggressive when people (or whatever else…) walk to close to their eggs and being attacked by seagulls definitely doesn’t belong to the best experience of my life. Anyway. After this little walk, I enjoyed the night market of Rotorua which takes place every Thursdays, where I had a henna tattoo - for once not a real one :)

On my last day I did not do much, I just went to the nearest forest for a walk, another one. I missed the bus to come back to the city, so I did hitchhiking at the bus station… and it worked, I got picked up after 10 minutes. Incredible... I am aware that my time in NZ is almost over - and so are the walks in the nature. I could have done some of the activities offered there, but it was a bit too much “tourist factory” for me. Same with the Polynesian Spa, a highlight in Rotorua, but very expensive and crowdy. But those are not as bad as the Tamaki village, which costs a fortune (literally!) to show the tourists the Maori life and culture: Maori dance in traditional costumes, food, songs etc. The full program. It is probably a must see but I did not feel for it, the Maori people are exhibited like animals, the Maori spirit has been killed by the thirst of money and the cultural difference is reduced to a commercial product. Not my thing, I know I am very critical, but living with Maori in Havelock or being picked up by them while hitchhiking is something more significant and authentical to me. Anyway.

I don't regret my stay in Rotorua, and also the free dinner I enjoyed in an Irish pub (funny story), but I regret I did not take the chance to try the “Hangi”, the traditional Maori dish, cooked on burning stones in a hole. Rotorua was probably the best place in NZ to try it and I missed it. In another words, I have another excuse for coming back to the kiwi place and make a stop in Rotorua :)

***FRANCAIS***

Pour le coup, pas de doute sur ma prochaine destination: Rotorua !!! C’est un passage obligé, un endroit que je veux visiter depuis mon arrivée dans le pays et peut-être même avant. La raison ? C’est un site d’intense activité géothermique. Rotorua est une ville d’environ 60 000 habitants, située sur la rive sud du lac du même nom, dans la région de la Baie de Plenty, a environ 230km d’Auckland. C’est donc bien évidemment une zone touristique importante, de par son activité géothermique (comme mentionné), ses geysers et ses sources chaudes.
Rotorua est un nom Maori, Roto voulant dire le lac et Rua le deuxième, donc le deuxième lac.

Pour ne pas changer, j’ai eu beaucoup de chance pour m’y rendre. J’ai été prise en stop a la sortie de Taupo en moins de deux minutes, avant même d’avoir eu le temps de poser mon sac. Le conducteur était un kiwi punk, au volant d’une voiture punk déglinguée, et au business un peu punk - manager d’un laser game à Taupo. Il allait à Hamilton, mais il a finalement fait un détour pour me déposer directement à Rotorua. Est-il encore besoin de présenter la gentillesse kiwi, notamment à quelques articles de la fin du blog et donc la fin de mon voyage au pays des kiwis?
A l'arrivée, la première chose qui frappe c’est l’odeur. Comme le disent les locaux: “Rotorua, on la sent avant de la voir”. La coupable, c’est la concentration de soufre dans l’air, liée à toutes ces activités géothermiques. Une odeur de chocolat dans les meilleurs moment, ou bien d’oeufs pourris dans les moins bons… Expérience olfactive intéressante.
Sur place, je suis restée à Rotorua Central Backpackers, une auberge tellement super que j’ai prolongé un petit peu mon séjour tellement je m’y sentais bien, et pourtant je n’avais plus beaucoup de temps sur place. Le manager était adorable, le prix raisonnable et les équipements super chouettes. Par dessus le marché, il n’y a pas pas de lits superposés dans les dortoirs, lesquels sont petits et cosy: en un mot, on s’y sent comme chez soi, je recommande un million de fois !!

Quelques heures après mon arrivée, je suis allée au parc Kuirau, un endroit pas piqué des mouches ! Les geysers et les mares de boue brûlantes y sont littéralement par-tout !!!! C’est quasi impossible de les voir tous ! Et le point d’orgue reste le lac Kuirau dont l’eau est tellement chaude qu’elle dégage de la fumée, un peu comme si le lac lui-même brûlait. D'après la légende Maori, une belle jeune femme appelée Kuirau avait pour habitude de s'y baigner. Il est même dit que le lac lui appartenait. Mais un "Taniwha" avait élu domicile dans le lac et un matin, il l'enleva. On dit que Kuirau mourût car on ne la revit jamais. De colère, les Dieux rendirent le lac brûlant. 
Inutile de dire qu’il est impossible (et interdit) d’aller y piquer une tête. Pareil pour les mares de boues qui font des bulles, la température doit y être suffisamment élevée pour se choper des bonnes brûlures… Néanmoins, ce parc est une super illustration des lois géothermiques qui régissent notre planète… tout simplement fascinant.

Le jour suivant, je me suis baladée sur le sentier de randonnée le long du lac, histoire de profiter de quelques endroit géothermiques supplémentaires. Après tout, ce n’est pas tous les jours… En chemin, j’ai croisé un kiwi du coin - bon d’accord a la base il était hollandais - qui m’a parle de Rotorua et de cet environnement si particulier. Pendant cette marche d'à peu près 4 heures (ma mémoire flanche), je me souviens avoir été attaquée par des mouettes. En effet, le sentier passe par une zone protégée pour les oiseaux, lesquels y ont leur nid. Les mouettes ne sont pas en reste et elles ne sont pas craintives… Humains ou autres, quiconque s’approche d’un peu trop près se fait méchamment remettre a sa place…. Et une attaque de mouette, c’est pas forcément ce qui restera dans mes meilleurs souvenirs kiwis. BREF !
Je me suis remise de mes émotions quelques heures plus tard avec le marché de nuit de Rotorua, qui a lieu tous les jeudis soirs. J’en ai profité pour céder à la tentation d’un tatouage henne, histoire de changer des vrais tatouages :)

Glandouille le dernier jour, je n’ai pas fait grand-chose. Je suis juste partie pour une petite balade dans les bois, plutôt décevante d’ailleurs. J’ai pris le bus pour m’y rendre, mais je l’ai loupé au retour, du coup j’ai tenté le coup du stop à l'arrêt de bus et ca a marche… incroyable. Quoi qu’il en soit, je suis bien consciente que ce sont mes derniers jours en NZ et donc mes derniers jours de rando aussi. Sur place, j’aurais pu commencer des activités de type Tarzan, mais c'était un peu l’usine a touristes la-dedans donc ça me branchait moyen. Pareil pour le Spa Polynésien, une attraction phare de Rotorua qui coûte un bras. Mais le pire a Rotorua (a mes yeux), c’est l’excursion pour le village de Tamaki. Pour le coût de 2 bras (et accessoirement d’une jambe), les touristes se voient présenter en mode usine le mode de vie et la culture maori: danses en costumes traditionnels, haka, plats typiques et autres. La totale. C’est peut-être un incontournable, mais mon esprit critique et moi voyons y voyons plutôt des Maoris exhibes commes des animaux, un esprit traditionnel tué par la soif du profit et la différence culturelle réduite à un pure produit commercial. Pas mon délire, mais je suis peut être un peu trop critique. Pour ma part, j’ai préféré vivre avec des Maoris pendant 3 mois à Havelock et être prise en stop par certains d’entre eux.

Au final, je ne regrette pas mon séjour à Rotorua, avec le petit supplément dîner gratuit dans un pub irlandais… je me comprends. Mais je regrette de ne pas avoir essayé le “hangi”, le plat traditionnel maori cuisine pendant des heures sur des pierres brûlantes. Rotorua était l’endroit idéal pour tenter l'expérience et je l’ai loupé. En d’autres mots, une excuse supplémentaire pour retourner chez les kiwis et faire un arrêt dans cette ville qui sent l’oeuf pourri une fois de plus :)


Rotorua city / ville de Rotorua








Rotorua Lake / Lac de Rotorua









Kuirau Park and lake / Parc et Lac Kuirau



















Walk on heritage trail: around the lake and some more geothermal activities
Petite balade sur le Trail: encore des endroits géothermiques





















Unknown funny crazy bird :)
Oiseau marrant inconnu au bataillon :) 






Red forest a little special 
Foret rouge un peu chanmée