Monday 30 May 2016

Thabarwa centre

To leave Hsipaw, I decide once again to take my favorite transportation: the train. The plan is to go back to Yangon, and from there to go to the Thabarwa centre for a bit of volunteering. This is a meditation center, founded by a Buddhist Monk who is now a Master. He bought a piece of land that would be dedicated to people in need. Today, the center counts over 2000 people, who are provided with a bed and food, while everyone working there is dedicating his time to make the center works. There is also a hospital. All is about love, compassion and mutual help.

But it is a whole thing to reach out to Yangon, I need to go back Mandalay first and the journey lasts one entire day: departure at 9:30am, arrival in Mandalay at 10pm. It was about 5 USD for the upper class. The trip is fantastic though, as usual when I take the train. Except maybe in the evening: all windows open, all lights on, while we are in the dark country side... you got the point! Massive insects attack... they don't bite, but are absolutely EVERYWHERE.

From the train station, I am being picked up by a local to drive me to the bus station. From there, night bus to Yangon, where I arrived like a zombie at 6am. I go straight away to the meditation center,  where I meet Stephanie, a super nice American lady who like me is having a difficult time and some doubts. Long story, but travelling doesn't mean no difficulties and perfect life, there are some hard times too!  So we understand each other and it helps to overcome this bad time.

Originally, I wanted to stay 2 weeks, but the heat is extrem (back to 40 degrees) and there is neither air con nor fan. Fair enough, we are all in the same boat. But the nights are difficult (especially since the humidity in the air is at its highest), I swet like a pig, I think even like never before. Showers don't help, after 10min, I swet again... so much that I feel all the drops running on my body. This makes the nights short and that is the main reason why I decide to stay only one week.

The week has been very intense though. Out of respect for the people living there, whether they are monks, nonnes, or just locals in need, no pictures have been taken. There is a lot to do in the center, but a lot of volunteers too... maybe too many.

Anyway. I can't decide what I enjoyed the most: the alm with the nonnes (they are fantastic), with the monks (more serious but still very nice), the wheelchairs with older people (happy to go out), the rice washing (or how to get cooler), the English class (maybe my favorite), or other different projects such as compost. But once is sure: it feels good to settle down a bit and work a little, I feel a bit useful and productive. Also, the stay in the center showed me how difficult the life can be for some people. As such, you don't get a rough idea of the poverty and tough life, but you directly experience it. You are INTO it. This makes think about life.

Lastly, it is something very special to help. And bring people a smile, or a good moment. This feeling is so great that it is not depictable. And I keep thinking that a civilian service in order to help others should me mandatory. Maybe we would learn to be more connected with each others and less selfish (without making generalities of course).

I am missing a lot all the people out there, also some monks I had the chance to meet. I was always shy with them, but they are not always terrific and some are easy to approach and to talk with. I was even invited by one of them for a drink, by another for a breakfast, and one Thaï monk at the hospital even called me 'daughter Isabelle'. My hearth remains also with the nonnes who are incredibly kind. With my friend C-Maou (probably not spelt right...) who has talent for foreign languages. And with all the people who are giving their time for others. A lot of work behind the scene!!!
I said to them I try to be back in one or 2 years, but they were pushing for a return as soon as possible...

After the stay in the center (where I brought my mood up again and gathered the necessary mental to continue), I left on the next day to Cambodia, where I am for 2 weeks, and which I love as much as Vietnam, possibly even more...

*** FRANCAIS ***

Pour quitter Hsipaw, je décide de prendre encore une fois le train, mon mode de transport préféré. L'idée est de retourner à Yangon, et de rejoindre le centre Thabarwa depuis Yangon, pour y faire une semaine de volontariat. C'est un centre de méditation dirigé par un moine bouddhiste, qui est aujourd'hui un Maître bouddhiste. Il a acheté un terrain qui serait consacré aux gens dans le besoin. Aujourd'hui, le centre abrite plus de 2000 personnes, qui ont un lit et des repas. Tandis que tous ceux qui ont la capacité physique et mentale de travailler s'active à faire fonctionner le centre. Ce dernier repose sur l'amour d'autrui, la compassion, le respect mutuel. Il y a même un hôpital.

Mais c'est toute une histoire que de retourner à Yangon. Je dois d'abord rejoindre Mandalay et le voyage dure une journée entière: départ à 9h30, arrivée à Mandalay à 22h. Environ 5 USD pour la première classe. Le voyage est carrément génial, comme à chaque fois que je prends le train-boîte de conserve.
Sauf peut-être en début de soirée: les fenêtres ne se ferment pas, toutes les lumières sont allumées et le train va cahin-caha dans la rase campagne Birmane. Oui, vous avez compris: attaque massive d'insectes!!! Ils ne piquent ni ne mordent, et sont en soi plutôt mignons. Mais il y en a absolument PARTOUT!!!!

Une fois à Mandalay, un local m'amène à la gare routière. J'enchaine sur un bus de nuit pour Yangon, où j'arrive à 6h du matin en mode Zombie. Je vais directement au centre où je rencontre Stéphanie, une américaine vraiment chouette, qui comme moi traversait une période un peu difficile et de doutes. Longue histoire, mais voyager n'est pas sans difficultés et ne veut pas dire que tout va toujours bien, il y a aussi des moments de fatigue. Nous nous entendons vraiment bien et nous comprenons, ce qui aide à traverser l'épreuve.

À la base, je voulais rester 2 semaines, mais la chaleur est à son apogée (retour vers les 40°), pas de clim ou de ventilateur. Normal, on est tous logés à la même enseigne. Mais les nuits sont dures (l'humidité de l'air est à son point le plus haut). Je transpire comme un bœuf, je crois que je n'ai jamais autant transpiré. Prendre une douche ne sert à rien: après 10min, je re-transpire à grosses gouttes. Je sens d'ailleurs lesdites gouttes dégouliner partout sur moi. Du coup je dors peu et c'est pourquoi je décide de rester seulement une semaine. En plus, il y a bien trop de volontaires et parmi nous, 2 Suisses vraiment insupportables et arrogantes.

La semaine fut intense néanmoins. Par respect pour les gens qui vivent sur place, qu'ils soient moines, nonnes ou simplement des locaux dans le besoin, je n'ai pas pris de photos.

Quoi qu'il en soit, je ne sais pas quelle activité j'ai préféré: l'aumône avec les nonnes (elles sont adorables et très drôles), avec les moines (plus sérieux mais très gentils), les chaises roulantes avec les malades de l'hôpital (heureux de prendre l'air), le lavage du riz (ou comment se rafraîchir et retomber en enfance), les cours d'anglais (peut-être ce que j'ai préféré) ou divers autres projets comme le compost. Mais une chose est sûre: ça fait du bien de se poser quelques jours et de bosser. Je me sens utile et productive. Aussi, le séjour dans le centre m'a montré à quel point les conditions de vie peuvent être difficiles pour certaines personnes. Ce n'est plus imaginer la pauvreté mais c'est la vivre. On est au cœur de la misère et ça donne à réfléchir sur la vie.

Enfin, cela fait du bien d'aider. De voir le visage des gens s'éclairer d'un sourire. D'offrir un peu de bonheur. Cela procure un sentiment tellement divin qu'il en est indescriptible. Et je continue à penser qu'un service civil pour aider les autres devrait être obligatoire. Cela permettrait peut-être d'être plus connecté les uns les autres. Et moins égoïstes (mais sans faire de généralité bien sûr, la réalité est plus compkexe).

Les locaux du centre me manquent beaucoup, y compris certains moines que j'ai eu la chance de rencontrer. J'ai toujours été intimidée par les moines, mais ils ne sont pas tous terrifiants et certains sont même ouverts et bavards. L'un d'entre eux m'a invitée pour un verre. Un autre m'a offert le petit déjeuner. Un moine thaï (malheureusement hospitalisé) m'avait surnommée 'daughter Isabelle'. Je garde aussi les nonnes dans mon cœur, elles ont un sacré sens de l'humour et vraiment gentilles. Je garde aussi mon ami C-Maou (probablement mal orthographié) dans mon cœur, il a un vrai don pour les langues étrangères. Et tous ceux qui travaillent dans le centre et mettent leur temps bénévolement au service des autres. Beaucoup de travail derrière la scène!!
J'ai dit à mes amis que je reviendrai dans un an ou deux, mais certains ont insisté pour que je revienne le plus tôt possible...

Après le séjour au centre (où j'ai repris du poil de la bête et la force mentale nécessaire pour continuer), je me suis envolée pour le Cambodge. J'y suis depuis 2 semaines et je l'aime tout autant qu le Vietnam - ou peut-être même plus?

First day: helping the nonnes to collect the alm. 

Premier jour: accompagner et aider les nonnes dans l'aumône


Collecting and offering food to the Master, founder of the Center. Listening to his teaching. Copyright Thabarwa center.

Collecte et offrande de nourriture au Maître Bouddhiste, fondateur du Centre. Écoute de son enseignement. 
Copyright Thabarwa center.


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