Saturday 27 January 2018

Akaroa / Banks Peninsula

First article from Ireland! Despite the fact that I have left NZ for a while already, I still want to finish to write about the kiwi experience (first but hopefully not last). There are still some crazy experiences to be posted here. So after the Mount Cook and 3 days spent in Vagabond, it was time to leave again. But this time definitely. The Goodbye time was absolutely awful, after nearly 5 months in one of the best backpackers ever. A big thanks to Gram for the 3 free nights in exchange of a couple of hours work.

I have been lucky for Akaroa, since one of my friends picked me up on Saturday morning and drove me there. It is convenient, but less courageous than Raul, one of the Spanish backpackers living in Vagabong who decided to take his week-end to go there by bike. On the way, we explored a little the countryside and gravel roads around (1-4). Good and bad idea since a little incident happened with the car, but we found a kiwi who helped us. We finally arrived in Akaroa, the French town of NZ. 

Akaroa is the main town of the Banks peninsula. It is located in the Canterbury region, only 80km away from Christchurch. It remains a very small town of less than 1000 people. Akaroa is a very famous destination, because of the landscape around, but also and mainly because there are plenty of dolphins tours and cruises. Something which I am unsure to like, why not let the dolphins live their peaceful life of dolphins? Lastly, Akaroa is the only French town of the country, with most of the names (streets, restaurants etc) written in French. In Fact, France also sent an expedition to colonize New Zealand, but the British arrived 2 weeks before the French. When the French arrived, the English already started the colonization process, but 'offered' the banks peninsula to the French, probably out of charity. Or mercy.

After a tour in Akaroa (5-14) and a drink with one of the tour guide that I knew from Timaru, we took the tourist drive (15-19) on the volcanic peninsula, enjoying the wild nature around Akaroa. It was pretty late and we did not see many cars or people, which is another amazing feeling. Almost at the end of the drive, we stopped at 'Pigeon Bay' for a night of (free) camping (20-23), the scenery was absolutely beautiful. 

On the next day, my friend took the car back to Christchurch while I started a trekk. I walked up and down a few hills on a gravel road to Port Levy (24-33), where I wanted to camp for the night. It as very funny experience since it is a road and not a a walking track, and as such, I was the only tramper, greated by the friendly people I met in their car. Once in Port Levy, I did realize that there was absolutely nothing, so I walked another 12km to Purau (34-38), which was less fun because I was tired, especially of all the sheeps. This walk was great but I could not see nor hear the sheeps anymore, just too many of them (29). 

Finally, I arrived at Purau, where I did for the very first time free camping on my own (39) - lucky I did not get caught. I put my tent near the campervan of a lovely Swiss family who helped me with water since I started to run out of it. Peaceful night, delicious feeling to be doing such a great thing on my own. And recovering from the 29km I walked during the day. On the next morning, I walked the last few kilometers to Diamond Harbour (40-End), where I took the ferry for Lyttelton. I don't think it is very common to hike like I did because the whole time, I could see people amused, sometimes even asking questions on my walk.

Once in Lyttelton, I took the bus back to Christchurch. The employee on the ferry told me the ferry ticket would give me free transfer to the bus, but the bus driver found out it was not the case. However, she gave me a free ride, such a lovely person. I never stop missing the kiwis, so unique!
Once in Christchurch, I spent one night in another backpacker hostel (Rucksacker Backpacker, really nice and cosy too, I recommand) before leaving definitely Christchurch to go back to the North.


***FRANCAIS***

Un nouvel article, le premier écrit depuis l'Irlande ! Malgré le fait que j'ai quitté la NZ il y a un moment maintenant, j'aimerais quand même continuer à écrire sur le blog et finir de raconter ces expériences inoubliables - qui ne seront pas les dernières je l'espère ! Il y a encore des aventures sympas qui doivent être postées... Donc après le majestueux Mont Cook, et 3 jours passés à Vagabond, il était temps de repartir. Mais cette fois de façon définitive.  Les adieux furent horribles et m'ont quand même mis le moral à zéro. Cela faisait quand même presque 5 mois que je vivais dans un des plus chouettes Backpackers où j'ai jamais été. Un grand merci à Gram pour les 3 nuits offertes en échange d'à peine quelques heures de travail.

Du coup, on peut dire que j'ai eu de la chance pour Akaroa, car c'est un de mes amis qui est venu me chercher en voiture le samedi matin pour m'y emmener, ce qui est quand même pratique. Pratique, et moins courageux que la décision de Raul, un Backpacker espagnol qui vit aussi à Vagabond et qui avait pris son week-end pour y aller en vélo. Sur la route, nous avons un peu exploré l'inexplorable en empruntant des microscopiques 'Gravelroads' (1-4). Une bonne et une mauvaise idée à la fois car il y a eu un petit incident avec la voiture. Heureusement, nous avons trouvé un kiwi pour nous dépanner, et nous sommes finalement arrivés à Akaroa, la petite ville française de NZ. 

Akaroa est le la ville (enfin plutôt le village) principale de la Péninsule de Banks. Elle est située dans la région de Canterbury, à seulement 80km de Christchurch, et compte moins de 1000 habitants. Néanmoins Akaroa reste une destination touristique prisée, de part la beauté du paysage qui l'entoure, mais aussi et surtout pour les nombreux tours en bateaux qui y sont proposés, à cause de dauphins. Il y a même des offres pour nager avec eux, chose que je ne suis pas sûre de cautionner (laissons les dauphins vivre leur vie tranquille de dauphins !). Enfin, Akaroa est la seule ville française du pays, la plupart des noms (de rues, de restaurants etc) y sont écrits en Français. D'ailleurs, la France avait elle aussi envoyé une expédition pour coloniser le pays, en même temps que les anglais. Mais les Français sont tombés malades ce qui a retardé leur arrivée de 2 semaines. Entre-temps, les anglais avaient déjà mis leur pied colonisateur sur les îles kiwis et commencé leur démarche de colonisation. Quand les Français sont finalement arrivés, les anglais leur ont laissé la péninsule de Banks par charité. Ou par pitié, c'est selon. 

Donc après un tour à Akaroa (5-14), et un verre avec un guide touristique que je connais de Timaru, nous avons repris la route vers Christchurch, mais la route touristique cette fois (15-19), qui sillonne cette péninsule volcanique.  Nous avons pu profité du panorama autour d'Akaroa, et il était d'ailleurs assez tard, nous 'avons pas croisé grand-monde sur la route, ce qui est aussi un sentiment sympa. Arrivés presque au bout de cette route touristique, nous nous sommes arrêtés au camping de 'Pigeon Bay' pour y passer la nuit. La baie était à couper le souffle (20-23).

Le lendemain matin, mon ami est rentré à Christchurch tandis que je me lançais le pari un peu fou de marcher jusqu'à Diamond Harbour. J'ai gravi puis redescendu quelques collines sur des gravel roads jusqu'à Port Levy, à 19km de là (24-33), et où j'avais prévu de camper. C'était une expérience rigolote car il s'agit d'une route et pas d'un sentier de rando, donc personne ne fait cette marche, et donc les rares automobilistes que j'ai croisé s'amusaient de ma démarche et me faisait toujours des petits signes de la main. Arrivée à Port Levy, j'ai réalisé qu'il n'y avait absolument rien sur place et que ça ne valait pas le coup, donc j'ai marché 12km supplémentaires pour arriver à Purau (34-38). C'était moins drôle car je commençai à être fatiguée, surtout des moutons. Partout partout et encore partout des moutons (29), j'en arrivais à ne plus pouvoir les voir. Ni même les entendre d'ailleurs...

Puis je suis arrivée à Purau, où pour la toute première fois j'ai fait du camping sauvage, mais toute seule cette fois (39). Heureusement je ne me suis pas faite remarquée... J'y ai planté ma tente pas loin d'un campervan d'une famille Suisse super sympa, qui m'ont dépanné en eau car je commençai à être juste. Nuit paisible, super sensation de tester le camping sauvage toute seule. Et bonne nuit de sommeil aussi, histoire de se remettre de 29km dans les pattes. Le lendemain matin, après avoir dit au revoir aux Suisses, j'ai parcouru les quelques derniers kilomètres qui me séparait de Diamond Harbour (40-fin). De là, j'ai embarqué pour Lyttelton. Ça ne doit quand même pas être très courant de randonner comme ça car beaucoup de gens avaient l'air amusés et certains m'ont posé des questions. 

A Lyttelton, j'ai pris le bus pour Christchurch. Le gars du ferry m'avait dit que mon billet m'autorisait un transfert gratuit avec le bus, chose que la conductrice ignorait. Après vérification, il s'avère que ce n'est pas le cas, le ticket de ferry ne donne pas droit à un trajet en bus gratuit, mais la conductrice ne m'a quand même pas fait payer. Vraiment sympa ! Les kiwis continuent de me manquer ! J'ai passé ma dernière nuit à Christchurch dans un autre backpacker, le Rucksacker Backpacker (très sympa, je recommande aussi), puis je me suis mise en route vers le Nord. 























































Friday 12 January 2018

Lakes Tekapo and Pukaki + Mount Cook

After this week-end in Hamner Spring, time to hit the road with Valentina and her friends and visit the lakes and Mount Cook. Rolleston is on the way, so I asked Valentina if we can stop at SRS (the Wood factory) so that I can say a quick hello to my previous colleagues. No problem except that this lasts longer as expected. I have left the factory only 3 weeks ago but my workmates have hips of questions. Also, I am told that I am welcome anytime and can come back work again on long term if I want... wow!

FRANCAIS

Après le week-end à Hamner Spring, il est temps de se remettre en route avec Valentina ma pote chilienne et ses amies, pour aller voir les lacs de Tekapo, Pukaki et le majestueux Mont Cook. Rolleston étant sur le chemin, je demande à Valentina si on peut s'arrêter à SRS (l'usine de bois) pour passer faire un petit coucou aux anciens collègues. No soucis, sauf que le petit coucou a duré beaucoup plus longtemps que prévu. Je suis partie de l'usine il y a 3 semaines seulement et mes anciens 'workmates' me bombardent de questions. Au passage, en me raccompagnant à la voiture, mon ancien chef Peter m'explique que je suis la bienvenue quand je veux et que je peux même revenir bosser sur du long-terme si je veux... ouaouh!

Lake Tekapo

We drive to  Lake Tekapo, our first stop. There are 3 roughly parallel alpine lakes in the Mackenzie Basin: Lakes Tekapo, Pukaki and Ohau, but Lake Tekapo is maybe the most famous one. It covers an area of 83 km2 and is located 710m above sea level. It is such a popular destination that a village now has been implanted next to the lake, with misc. hotels, restaurants etc. We also find the church of Good Shepherd, which was the first built in the MacKenzie Basin (in 1935). In summer, we can find beautiful lupins, a big violet flower growing everywhere around. But when we were there, it was early summer only and the place was not full of them.

There is also an astronomical observatory on the top of Mount John, located in the North of town, and plenty of activities such as hiking, pools and even ice-skating in Winter!
But we did not do much there, since we just went for a quick walt to the lake and back. However, we stayed a couple of hours, sitting on the lake and enjoying the view and the very special vibes of the places.

FRANCAIS

On se met en route pour le lac Tekapo, notre premier arrêt. Il y a 3 lacs alpins presque parallèles dans le bassin de MacKenzie: les lacs Tekapo, Pukaki et Ohau, mais le lac Tekapo est peut-être le plus visité. D'une superficie de 83km2, c'est le 2eme plus grand, et il est situé à environ 710m au-dessus du niveau de la mer. C'est une destination tellement prisée qu'un village touristique s'est développé à ses abords, avec de nombreux hôtels et restaurants etc. On trouve sur les bords du lac une minuscule église (Church of Good Shepherd), la première construite dans le bassin de MacKenzie (en 1935). En été, on y trouve de magnifiques lupins, qui sont des fleurs violettes d'assez grande taille assez répandues dans la région. Mais lorsque nous étions sur place, c'était le début de l'été (à peine, il commence le 1er décembre) et donc il n'y en avait pas beaucoup.

On trouve aussi dans les environs du lac un observatoire astronomique situé sur les hauteurs du mont John, au nord du village. Il y a bien sûr beaucoup d'activités touristiques comme des randonnées, des bains thermaux et même une patinoire en hiver ! 
Bon par contre, nous n'avons pas fait grand-chose, juste une petite marche près du lac et nous sommes reparties. Cela ne nous a pas empêché de nous asseoir un bon moment au bord du lac et de nous imprégner de sa beauté et de ses vibrations. 











Lake Pukaki

=> https://youtu.be/Fm0AMrdEezo

The next stop is lake Pukaki, which is the biggest of the 3 lakes of the MacKenzie Basin. It covers an area of 179 km2 and is located over 500 m above sea level (with variation). Both lakes have a unique colour of blue due to the water coming from the glaciers and the very special particules in the water. Lake Pukaki is fed by the Tasman River, which has the source in the Tasman and Hookers Glaciers, close to Mount Cook and Mount Tasman, the 2 highest mountains of the country. Lake Pukaki is part of an important hydroelectric scheme called 'Waitaki hydroelectric scheme'. This covers an important need of the country. 
Same thing here than at lake Tekapo. sitting down to the lake, just enjoy the beauty of the place. We could have done a hike but we agreed to relax on that day since we knew the next day would be more challenging...


FRANCAIS

Prochain arrêt: lac Pukaki, le plus grand des trois du bassin MacKenzie, mentionné plus haut. D'une superficie de 179 km2, il se trouve à plus de 500m au-dessus du niveau de la mer (avec des variations). Les 2 lacs ont une couleur bleue vraiment unique, laquelle est due à l'eau qui descend des glaciers. Le lac Pukaki est alimenté par la rivière Tasman, qui elle-même prend sa source dans les glaciers Tasman et Hookers. Ces derniers se situent à proximité des monts Cook et Tasman, les plus deux grands sommets du pays. Le lac Pukaki fait partie d'un important système hydraulique, qui alimente une part non négligeable du partie en électricité. 
Pour le coup, même chose qu'au lac Tekapo, petite pose près du lac pour se laisser envahir par toute cette beauté et ce calme... 






Mount Cook (Aoraki)

=> https://youtu.be/fPpj_-e7ELw

Aaaah Mount Cook... After a night in a free camping and an improvisation dinner (still delicious, van life is true life!), we take the van, direction Mount Cook. Or as I should better say: His majesty Mount Cook. Located in the Southern Alps, in the Mount Cook National Park in the Canterbury region, it has a height of 3724m and is the highest mountain of the country. Aoraki consists of 3 summits: Low Peak, Middle Peak and High Peak. As for lake Tekapo, the high number of tourists led to the construction of 'Mount Cook Village', a very small town with just hostels and an i-site. There is no supermarket as of yet, so better do your grocery shopping before. 

Once we were there, we decided to go for one of the hikes. And not the easiest one, because it was nearly 2000 steps to climb and once we arrived, my friends decided to go further, despite the challenge and the snow. I went a bit further but I stopped from the moment the path disappear under the snow, as you can see on the video. From there, I had a breath-taking view all around me. Everything was perfect, the moment, the scenery, the vibes... if perfection doesn't exist, then this spot must be one of the exception to confirm the rule!!! 
At the end of the day, after several hours of intensive walk and many emotions, we came back to the van, where we could witness in the far far away a beautiful avalanche - to quick to be captured. But some moments (most of them?) are maybe meant to be captured by the eyes and the heart, not by a camera, aren't they?

Along with other national parks of the South Island, Mount Cook national Park belongs to the UNESCO heritage. The park has more than 140 peaks of a height higher than 2000m, and 72 glacier. But I am not going to much into details about this park, simply because there is way to much to say (between the description, the Maori legends and clinbing history etc etc etc), there is a huge documentation on internet for who is interested to know more. Moreover no words can describe the beauty of the site, better to have a look at the pictures and the video, even if they are just giving an idea of this very unique spot, one of my favorite of the South Island, without sharing the magie.

Finally, after another night in the same free camping spot, Valentina and her friends decided to go further, to Dunedin. But I came from this place and all the others they wanted to visit, so I decided to not join. Instead, I am being dropped to the closest town (Twizel) went back to Vagabond Backpackers in Christchurch, hitch-hiking please. This was my first hitch-hiking since I was settled down in the biggest city of trhe South Island... I was a bit nervous, but excited, and finally, after 3 cars and 4 hours drive, the journey was perfect, it all went very smoothly. Expect when one journalist mentioned 'Czechoslovakia' as a dangerous country.... Kiwis kiwis, you definitely live in another word, but I still love you.


FRANCAIS

Aaaah le mont Cook... Après une nuit passée dans un camping gratuit et un dîner improvisé (et pourtant délicieux, vanlife is true life!), on remonte dans le van, direction: Le Mont Cook !!! Ou plutôt devrais-je dire (comme avec le Mékong en Asie): sa majesté Mont Cook !! Situé dans les alpes néo-Zélandaises, dans le parc national de Mont Cook en région de Canterbury, ce sommet s'élève à 3724m d'altitude, ce qui en fait le plus haut du pays - juste devant le mont Tasman. Aoraki (le nom Maori) se compose de trois sommet, le bas sommet (low peak), le sommet médian (middle Peak) et le haut sommet (High Peak). Comme pour le lac Tekapo, sa fréquentation touristique croissante a conduit à la création d'un village (Mount Cook Village), lequel se compose uniquement d'un hébergement et d'un i-site. Aucun magasin, pensez donc à faire votre shopping avant de venir.

Une fois arrivées, nous nous décidons pour une bonne rando. Et pas la plus facile s'il vous plait... il nous faut gravir pas loin de 2000 marches. Une fois en haut, les filles ont décidé de continuer, malgré la raideur de la pente. Pour ma part, je suis montée encore un peu, jusqu'à atteindre a neige, d'où j'ai pris cette vidéo surréaliste (sous le titre). D'ici, la vue était saisissante. Tout était parfait, le moment, le paysage, les vibrations de l'endroit, l'harmonie parfaite avec l'univers... Et si la perfection ne doit pas exister, alors ce moment en cet endroit fait partie des exceptions qui confirment la règle ! 
A la fin de la journée, après plusieurs de marche un peu violente il faut bien l'avouer, ainsi que de sacrés émotions, nous sommes retournées au van où nous nous sommes posées. Nous avons pu voir de loin une courte avalanche pas piquée des mouches - moment fugace et trop rapide pour être capturée. Mais après tout, certains moments (peut-être même la plupart?) ne sont-ils pas pensés pour être capturés par les yeux et le cœur? 

Le parc national du monde Cook fait partie de ces parcs nationaux qui appartiennent au patrimoine mondial de l'UNESCO. Ce parc compte plus de 140 sommets dont la hauteur s'élève à plus de 2000m, et 72 glaciers. Mais soyons honnête, je ne vais pas m'étendre sur le sujet, sans quoi je finirais par écrire un livre. Entre sa description, son histoires, sa légende Maori, des ascensions historiques, et j'en passe, il y a trop à dire. J'invite ceux qui veulent en savoir plus à jeter un coup d’œil sur le net, ce ne sont pas les infos qui manquent.  Et puis, par ailleurs, il n'existe pas de mot pour décrire la beauté de cet endroit, un des plus beaux de l'île du Sud. Mieux vaut regarder la vidéo et les photos, même si elles ne donnent qu'un aperçu de ce paysage, sans en retranscrire la magie. 

Finalement, après une deuxième nuit au camping gratuit, Valentina et ses amies décident de continuer vers Dunedin  et le Sud du pays, que j'ai déja vu. Je me fais donc déposer au village le plus proche (Twizel) et je rentre à Christchurch, en stop s'il vous plait. Ma première expérience en stop depuis que je me suis installée dans la ville, soit plus de 4 mois. Je suis un peu nerveuse mais surtout excitée comme une puce de refaire du pouce. Finalement, tout se passe très très bien, je n'aurais eu besoin que de 3 voitures et de 4 heures pour rentrer à Vagabond, comme sur des roulettes. Bon sauf que j'ai été traumatisée par un journaliste qui a mentionné la 'Tchécoslovaquie' comme un pays dangereux... ah ces kiwis, ils vivent dans un monde à part, mais il n'empêche que je les aime.